« La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente »
– Françoise Giroud,
femme politique française, journaliste et écrivaine
Vision et engagements
d’ici 2025
Pourquoi nous travaillons sur cet enjeu
Selon le recensement agricole de 2021, les productrices agricoles comptent pour 27,7 % des propriétaires et copropriétaires des fermes québécoises. Les projets réalisés dans les dernières années ont permis de passer de 12 à 16 % le nombre de femmes élues au sein de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Si cette augmentation reste positive, le milieu agricole est loin d’atteindre un seuil représentatif en termes de gouvernance dans ses sphères décisionnelles.
Les analyses découlant de différentes cueillettes de données entre 2016 et aujourd’hui sont claires sur les raisons pourquoi les femmes s’impliquent moins que les hommes dans les instances agricoles. Le sentiment d’imposteur et le manque de temps associés aux charges familiales réduisent la possibilité d’effectuer du réseautage ce qui minimise les chances d’être abordé pour déposer une candidature à un poste électif.
Des besoins en formation, en mentorat, en coaching et la mise en place d’une structure de communication efficace entre les différents paliers décisionnels de l’organisation sont essentiels pour outiller les femmes car, pour 65 % de celles qui ne s’impliquent pas, elles considèrent manquer de compétence pour accéder à de tels postes de pouvoir.
Lors du dernier Congrès général de l’UPA (2021), un nouveau plan d’action en vie syndicale a été voté afin de favoriser l’accès aux jeunes et aux femmes au sein de sa structure, sans toutefois se doter de cible claire et sans plan d’action spécifique pour y arriver. Si c’est un gain significatif en soi, l’ensemble des processus de recrutement et certains modes de fonctionnement doivent être revus et adaptés afin d’être plus inclusifs pour accéder à une réelle diversité, notamment en termes de genre, d’âge, des communautés LGBTQ2 et des communautés anglophones.
Des besoins en accompagnement pour les organisations partenaires agricoles s’avèrent ainsi essentiels pour les soutenir dans leurs efforts de diversité.
En chiffres
(2024, excluant les administratrices élues au sein des syndicats des Agricultrices du Québec)