Le travail invisible, de quoi s’agit-il?
Travail effectué sans rémunération ou de façon sous-rémunérée, notamment :
- Le travail effectué au sein de la famille qui peut inclure les tâches domestiques et les soins aux personnes. Ça comprend notamment la charge mentale et la charge émotionnelle.
- Le travail effectué par les personnes proches aidantes, de soin et de soutien aux personnes malades, âgées, en perte d’autonomie ou avec des besoins particuliers.
- Le travail effectué au sein de l’entreprise familiale ou de l’entreprise du/de la conjoint.e.
- Le travail effectué comme bénévole.
- Le travail effectué dans le cadre d’un stage non rémunéré.
Pourquoi est-ce important?
Encore aujourd’hui, ce travail est majoritairement effectué par les femmes, ce qui les pénalise dans leur épanouissement personnel, professionnel, social et économique. Ce déséquilibre augmente leur risque de se retrouver en situation de précarité et de pauvreté. Pris pour acquis et non reconnu, tant par les proches que par la société et les institutions politiques, le travail invisible et sa répartition inégale entre les femmes et les hommes, découlent de normes sociales et culturelles d’une autre époque, marquées de stéréotypes genrés.
Qu’est-ce qu’on peut faire?
Cette initiative est soutenue par le
Secrétariat à la condition féminine.
Il est essentiel d’assurer une meilleure reconnaissance du travail invisible de celles et ceux qui l’accomplissent afin de mettre en place des mesures permettant de mieux les appuyer et les protéger. Il est également primordial de faire émerger de nouvelles solutions pour équilibrer le partage des tâches invisibles entre les femmes et les hommes.
Afin d’atteindre ces objectifs, nos principales revendications aux gouvernements provincial et fédéral sont :
- Le décret officiel de la Journée nationale du travail invisible, chaque premier mardi d’avril.
- L’inclusion de la valeur du travail invisible dans le calcul du PIB.
- La mise en place de mesures pour mieux protéger et appuyer les personnes qui effectuent du travail invisible.
- La mise en place d’une politique de conciliation famille-travail-études, incluant des mesures concrètes dans les entreprises et les institutions.
Pour en apprendre plus sur les travaux comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible dont les Agricultrices du Québec font partie : https://travailinvisible.ca/