Nathalie Lemieux – Bas-St-Laurent
Son entreprise
Nathalie est copropriétaire à 50 % de la ferme Ricet Inc. avec son conjoint depuis 2012. La ferme compte un cheptel de 225 têtes avec 118 kg de quota et 264 hectares en culture. Elle est aussi propriétaire unique de l’Érablière Nathalie Lemieux, depuis 14 ans, qui exploite 4 100 entailles. Elle a acquis en 2020 une érablière non exploitée, qui ajoutera 2 300 entailles. L’entreprise développe une trentaine de produits différents vendus à la ferme, dans des marchés publics, des commerces locaux et même à l’international et par son site web.
Équilibre vie familiale, vie personnelle et travail
Nathalie et son conjoint sont les parents de deux enfants adoptés aux Philippines de 6 et 12 ans. Ces derniers ont toujours été impliqués dans les travaux progressivement en fonction de leur âge. La famille se réserve des moments privilégiés pour faire des activités tout le monde ensemble, pour décrocher et vivre des expériences différentes. Chaque membre de la famille pratique aussi un sport par saison.
Profil entrepreneurial
Les gens autour d’elle la décrivent souvent comme la créative, la rêveuse, la rassembleuse, la développeuse, toujours tournée vers l’avant et les nouvelles façons de faire. C’est d’abord et avant tout une agricultrice impliquée dans ses entreprises. Avec son conjoint, les grandes décisions se prennent toujours à deux et sont très complémentaires. Quand des défis importants surviennent, elle travaille avec des équipes multidisciplinaires et différents spécialistes pour identifier les meilleures solutions à mettre en place.
Profil d’engagement
Enfant, Nathalie a toujours vu son père et sa mère s’impliquer activement et ils sont des modèles importants pour elle. Rapidement, elle est devenue administratrice de son syndicat d’Agricultrices et a participé à la mise en œuvre de plusieurs événements. Ce poste lui a permis de s’impliquer au sein de son syndicat local, dont quatre années en tant que présidente. Aujourd’hui, elle est la 1ere vice-présidente de sa fédération régionale. En plus de défendre activement les enjeux agricoles de l’UPA, elle s’implique notamment auprès de la caravane des producteurs de Kamouraska, à la Caisse Desjardins, au Centre de développement bioalimentaire du Québec et sur le comité de parents de l’école de ses enfants.