Christine Duchesne-Mercier – Abitibi-Témiscamingue
Son entreprise
N’étant pas issue du milieu agricole, elle est fière du chemin parcouru. C’est en 2013 que Christine a la piqure de l’agriculture suite à une rencontre avec une amie. Puis, en 2014, elle rencontre son conjoint, passionné d’agriculture, qui était en plein démarrage de son entreprise bovine. En 2018, elle fait l’acquisition de 470 acres de terres agricoles puis complète une formation en productions animales en 2019. Aujourd’hui, elle est la seule propriétaire d’un troupeau de 75 vaches avec leurs veaux, trois taureaux, des ânes et un cheval.
Équilibre vie familiale, vie personnelle et travail
Son rêve actuel est d’avoir un revenu amplement suffisant lui permettant de travailler uniquement à la ferme pour élever ses futurs enfants dans un environnement favorisant la conciliation travail-famille. La jeune femme, toujours en situation de démarrage, investit la majorité de son temps au développement de son entreprise agricole. Elle réussit, sans compter les heures, à trouver un équilibre avec son conjoint, ses sorties d’équitation, ses amis et son travail à l’extérieur.
Profil entrepreneurial
Le plus gros défi de Christine est la mise en marché de ses veaux dans une région éloignée comme l’Abitibi-Témiscamingue. Elle travaille un nombre d’heures innombrables afin de réussir à avoir le maximum du prix pour chaque animal. Elle sort des sentiers battus pour trouver des solutions ingénieuses à des problèmes concrets.
Plusieurs valeurs la guide dans ses investissements, notamment en lien avec l’efficacité du travail et le bien-être animal. Afin d’être plus efficace, elle a acheté de la machinerie plus performante pour le temps des récoltes de foin et a investi dans un système de corral permettant de manipuler ses animaux sécuritairement. Ses conditions d’élevage sont modernes, simples et naturelles. Ils appliquent de bonnes pratiques environnementales permettant la durabilité de sa production.
Profil d’engagement
Afin de poursuivre ses apprentissages, elle continue de participer à des formations offertes qui sont en lien avec ses besoins pour l’entreprise. Pour le moment, Christine ne s’implique plus au sein de son syndicat de l’UPA par manque de temps. Elle a adoré y participer, car les réunions ont alimenté son bagage quotidien dans l’agriculture.